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Pensées et textes d'un électron libre
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Pensées et textes d'un électron libre
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6 octobre 2012

L'Ombre Rouge

Déjà vingt mille mille mots pour mon roman intitulé l'Ombre Rouge ! Et combien d'heures passées à tapoter le clavier tout en écoutant l'Internationale en boucle ! 
Plus sérieusement, je ne tiends pas compte du nombre de mots, j'ai seulement saisi cette occasion pour vous présenter mon projet ! Commencé il y a plusieurs mois, j'avais d'abord abandonné l'écrit sous forme de cadavre avant de le reprendre il y a peu, jugeant qu'il en valait la peine.



Résumé:

Un mur se dresse entre deux mondes, d'un côté
les Paradisiaques qui juissent d'une vie luxueuse et débridée, et de l'autre
côté les Crabécqois qui travaillent d'arrache-pied pour obtenir un maigre
salaire ne leur permettant que de survivre.

Il l’avait compris il y a bien des années, mais il ne pensait pas que ses
camarades le prendraient pour un mythomane. Elle l’avait compris il y a bien
des années quand elle avait vu le palais de justice pour la première fois,
colossal, imposant, brillant : la justice s’achète et se vend. A ce moment-là,
elle ne doutait pas que ce lieu serait un point crucial de son existence.


Voici un extrait :

Il lui répondit de manière très succincte.
« -Qui es-tu toi ?
 - On m’appelle Prométhée le Grec.
 - Depuis quand es-tu là ?
 - Depuis toujours.
 - Pourquoi t’ont-ils enchaîné ici ?
 - Pour avoir offert la lumière aux Crabécqois.
 - Une Bible ?
 - Non, la vérité non sertie de mensonges. Celle que tu connais et que tu tends à répandre.» répondit-il avec un air de sage hindou.
Ces quelques mots suffirent à Kevin pour se rendre compte qu’il n’était pas le seul à vivre sans œillères. Il lui posa à nouveau plusieurs questions notamment sur Méhy, leur défunt contact commun martyre du Parti, mais il n’apprit rien de nouveau. Au fur et à mesure que Kevin cohabitait avec le prisonnier politique, il s’aperçut que cet homme,  bien que conscient du mal qui les frappait, vivait entre quatre murs, autant d’un point de vue physique que mental. A défaut de mettre les œillères commerciales, ils se les étaient fabriquées lui-même avec une veille croyance personnelle pour ciment. Lui, fragment du monde, vouait un culte au créateur invisible, non celui décrit dans la Bible, mais un autre être informe omniscient qui écrivait chaque mot de sa vie, lui dictant que faire pour ne perdre aucune seconde. Il errait, tournait en rond dans la cellule, puis dans la cour, les yeux dans le vague, à faire le point sur sa vie et à débiter des paroles vaines. Elles germent dans son esprit, éclosent sur ses lèvres et s’évanouissent en un volute de fumée dans l’air corrompu. Le passé le submergeait, il passait son temps à ronger son frein et à  s’enfermer dans un futur hypothétique. Un monde si peu sûr qui se justifiait sous opium. Un frisson traversa la nuque de Kevin ; quel était le sien ? Il n’apporta à cette question que quelques vagues suggestions.

N'hésitez pas à laisser vos impressions dans un commentaire.



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